Paléo Festival 2019 – Mardi (Les Cowboys Fringants, Twenty Øne Pilots, Kompromat, Bodh’aktan, …)

Festival Paléo, Nyon, Suisse
Soirée du mardi 23 juillet 2019
Avec Les Cowboys Fringants, Pierce Brothers, Bagarre, Bodh’aktan, Cari Cari, Tash Sultana, Christine and the Queens, Québec Redneck Bluegrass Project, Twenty Øne Pilots, Kompromat
Payé 67.00 CHF (tarif étudiant en prévente)

Après les Eurockéennes et Dour (dont les articles arriveront, j’espère, prochainement sur On Stage Now), troisième grande étape de ma tournée festivalière avec le Paléo. Contrairement à l’an passé où le festival belge et son cousin nyonnais s’enchaînaient, en 2019 une semaine les sépare — c’est pas plus mal, ça me permet de me reposer un peu, parce que le marathon est quand même plutôt violent !

Beaucoup de monde a montré du doigt le Paléo cette année puisque, sans rentrer dans les détails, c’est en gros la première fois depuis une quinzaine d’années que l’événement n’affiche pas complet, malgré la surmédiatisation qui lui est réservée. C’est principalement les soirées du samedi et du dimanche qui ne font pas le plein, même si toutes les autres se sont vendues plus lentement que lors des éditions précédentes. Chacun y va de sa petite analyse, les uns pointant la pléthorique offre culturelle de l’été romand (avec notamment la Fête des vignerons et le Cirque du Soleil), d’autres rejetant la faute sur une programmation soi-disant plus faible qu’à l’accoutumée.

Quoi qu’il en soit, la présence des Cowboys Fringants et de Kompromat en cette première journée de festival m’a convaincu de prendre mon billet dès la mise en vente. J’arrive quasiment pour l’ouverture des portes, ce qui permet un voyage dans un train navette Nyon – Paléo peu rempli.

Le programme des réjouissances pour ce mardi d’ouverture du Paléo cuvée 2019

L’entrée dans le festival se fait en trente secondes. Ça change de Dour et de son passage obligatoire par les détecteurs à métaux (pour une efficacité proche du néant, le concept sécuritaire de Dour consistant plus à emmerder le monde qu’à assurer une quelconque sûreté) prenant systématiquement une demi-heure ! Comme d’habitude, pas la moindre fouille du côté de la Plaine de l’Asse, et la possibilité de ramener toutes les boissons souhaitées, en cannettes ou en bouteilles en verre, qu’importe. C’est vraiment dur à croire, autant d’un point de vue sécuritaire que commercial, mais c’est le cas et c’est absolument génial de pouvoir prendre un sac rempli de bonnes bières évitant de se ruiner pour boire de la pisse !

Bref, je suis tellement en avance qu’aucun concert n’a encore commencé. J’entame donc un petit tour du site, plongé sous une chaleur caniculaire, quand j’entends quelques notes qui me semblent être des chansons des Cowboys Fringants… Je m’approche de la Grande scène et tombe sur le groupe faisant son soundcheck, avec quelques dizaines de personnes assistant à cette sorte de spectacle privé. Bonne nouvelle, le guitariste et auteur principal Jean-François Pauzé est bien là (sa présence lors des tournées européennes est relativement aléatoire).

Joyeux aperçu du concert à venir en compagnie d’autres fans
[photo perso]

Après quelques chansons (jouées sans sonorisation, seuls les retours des musiciens étant allumés, ce qui donne une sympathique ambiance intimiste), le groupe regagne ses loges. Je suis sur le point de m’en aller quand le génial bassiste hurle un tonitruant “merci” et balance deux baguettes de batterie… l’une d’elles m’atterrit juste dans la main. Ça doit faire sept ou huit ans que j’enchaîne des dizaines de concerts et festivals chaque année et j’ai jamais réussi à obtenir ne serait-ce qu’un petit plectre, au point que ça commençait à ressembler à une malédiction, et voilà finalement qu’une baguette me tombe dessus avant même le début d’un festival ! Merci Dr Dupras !

Une baguette et de la bière encore relativement fraîche, le festival commence bien !
[photo perso]

Je pars alors pour le Détour, une des trois scènes sous tente sur les cinq que compte le festival, pour écouter les Pierce Brothers (16 h 30 – 17 h 30). Mes fringantes aventures m’ont fait louper le début et c’est sous un chapiteau déjà bien fréquenté que j’arrive. Les Pierce Brothers, ce sont deux jumeaux australiens qui font du folk — pop — rock très énergique et joyeux. Un bout de batterie (jouée debout) pour l’un des frères, une grosse caisse pour l’autre, accompagnés à l’occasion d’une guitare, d’un harmonica ou d’un didjeridoo, le tout parfaitement sonorisé, ça rend vraiment bien.

Les deux artistes ont l’air plus qu’heureux d’être là, l’un d’eux s’essaie à quelques mots de français, le public semble satisfait et leur retourne leur bonne humeur. Rien de révolutionnaire musicalement, certes, mais c’est très bien exécuté et c’est le feel good concert idéal pour débuter le festival.

Un joyeux concert débordant d’énergie pour bien commencer
[photo de Ludwig Wallendorff pour le Paléo]

Pendant ce temps, Billie Bird, Lausannoise au style pop – folk, inaugurait le Club Tent. Un peu étonnant de faire jouer en même temps deux formations au genre relativement proche…

En quittant le Détour, je tombe sur un concert sauvage – chaque soir, le Paléo fait jouer un des artistes quelque part sur le site, avant ou après son set, simplement posé sur l’herbe. En ce premier jour c’est Bagarre qui se lance, avant d’être sur scène à 1 h 30. Je m’étais dit que ça pouvait être sympa, mais vu que ça se passera en même temps que Kompromat je profite de les voir dans ces conditions… et déchante très vite. Ça hurle du hip-hop sans finesse et ça donne pas franchement envie de s’approcher.

Le monde est au rendez-vous et la Bagarre d’eau commence…
[photo de Nicolas Patault pour le Paléo]

Je profite alors d’un des atouts de Paléo : le fait que ça soit presque autant un festival de bouffe qu’un festival de musique ! Des dizaines de stands sont présents, avec un choix complètement fou, quasiment toujours de très bonne qualité. Pour ce premier repas, ce sera une fouace fourrée au poulet — parfaite !

Je vais manger ça devant la scène du Dôme, couverte elle aussi (ça a le mérite d’abriter du soleil, le désavantage qu’il y fasse encore plus chaud…), située dans le Village du monde, consacré cette année au Québec. L’endroit accueille ainsi durant toute la semaine uniquement des artistes venus de la Belle Province.

Pour ce créneau d’ouverture (17 h 15 – 18 h 30), c’est Bodh’aktan qui est à l’œuvre. Il s’agit de sept musiciens faisant dans le plus pur rock celtique, aux compositions souvent inspirées d’alcool, de femmes… ou des deux ! Ça fonctionne parfaitement sur le public présent en nombre, très réactif quand ils entament leur version de Lambé (pas mal de reprises émaillent la setlist). Lorsqu’ils commencent à jouer ce qui semble être un de leurs gros succès (Les trois capitaines), je mets cependant les voiles pour aller voir les Cowboys…

Le Dôme emporté par l’énergie et la bonne humeur contagieuse de Bodh’aktan
[photo de Anne Colliard pour le Paléo]

L’an passé, je critiquais la Grande scène, probablement la plus petite des grands festivals européens. Cette année, bonne nouvelle, elle a été entièrement revue ! L’ouverture s’est élargie de 18 à 22,5 mètres de large, gagnant également un peu de profondeur, mais surtout des coulisses, la largeur totale étant désormais de 53 mètres… alors qu’elle n’en faisait que 36 l’année passée ! Associé à un grill supportant des charges dignes d’un festival de cette ampleur (54 tonnes au lieu de 18), cela permet d’éviter de devoir stocker décor et matériel de tous les concerts sur le plateau dès le début de la journée. En 2018, lors de la soirée où Lenny Kravitz et Orelsan jouaient, un troisième groupe s’était ainsi retrouvé en ouverture bloqué sur quelques mètres carrés à l’avant-scène, sous la pluie qui plus est, une situation vraiment pas pro… Mais tout ça semble être un vieux souvenir, tant mieux !

Pendant que je suis dans les chiffres, je trouve celui-là assez amusant : en 2004, le festival a accueilli au total six semi-remorques de matériel voyageant avec les artistes. En 2018, ils en ont vu défiler 42. Un bon résumé de l’évolution technique des shows proposés !

Le nouveau “vaisseau amiral” de la Plaine de l’Asse, accueillant son concert d’inauguration
[photo de Laurent Reichenbach pour le Paléo]

Les Cowboys Fringants ont l’honneur d’être les premiers programmés sur cette nouvelle Grande scène, cela de 18 h 30 à 20 h. J’arrive assez tôt pour me retrouver dans les premiers rangs, mais très vite une masse de spectateurs défiera la grosse chaleur pour assister au concert des joyeux Québécois. C’est rien de moins que mon huitième rendez-vous avec les Cowboys en à peu près cinq ans…

Ils nous ont préparé une setlist faisant la part belle aux tubes les plus festifs et rythmés (en même temps, ça doit bien représenter les trois quarts de leur répertoire !). A part le Shack à Hector, tout y était. Que dire d’autre que je n’aie pas écrit après leur passage à l’Arena chroniqué ici ? Que le public semblait plutôt connaisseur, que Jérôme Dupras est toujours complètement fou et passe plus de temps à faire autre chose (gonfler des ballons, se déshabiller, faire le show ou recruter des jeunes musiciens) qu’à jouer de la basse et que, vu l’entrain des spectateurs, la sécheresse du sol provoque assez vite un nuage de poussière bien désagréable…

Karl Tremblay en démonstration de sa spécialité, le porté de pied de micro en équilibre sur le menton, dans un nuage de fumée et de poussière…
[photo de Lionel Flusin pour le Paléo]

Au final, c’était une fois de plus vraiment bien, même si pas aussi fou que leurs concerts lors des éditions du festival Pully — Lavaux à l’heure du Québec. J’imagine qu’ils y seront de retour en 2020, après une date annoncée au printemps à l’Arena, tout ça faisant suite à un album prévu pour la fin de l’année… Bref, j’ai pas fini d’adorer ce groupe !

Les Cowboys jouaient en même temps que Muddy Monk (19 h — 19 h 45), Suisse au répertoire electro-pop – synthwave. Pour la suite, dès 20 h, trois choix : Cari Cari (rien à voir avec un dentiste) au Club Tent, Elisapie au Dôme (pop inuit programmée dans le cadre du Village du monde) ou Tash Sultana aux Arches (multi-instrumentiste pop — reggae — rock).

Le plan du festival, pour vous repérer entre les différentes scènes

Pas vraiment de préférence, mais mes pas me font arriver vers le Club Tent, et donc Cari Cari. On a affaire à un duo qui revendique haut et fort avoir été créé pour finir comme bande-son dans un film de Tarantino. Vaste programme ! En découvrant leur musique avant le festival, je pensais que ça n’allait pas vraiment me plaire, mais au final leur pop-rock est plutôt sympa en live, avec une batterie bien appuyée, une guitare agréable et une chanteuse oscillant facilement entre claviers, batterie et une sorte de didjeridoo littéralement enflammé.

Le duo est rejoint par un batteur sur certains morceaux, quand ce n’est pas la chanteuse qui s’installe derrière les fûts
[photo de Ludwig Wallendorff pour le Paléo]

Leur concert se terminant un quart d’heure plus tôt que celui de Tash Sultana, j’en profite pour aller voir la fin du show de l’Australienne. Si le Village du Monde est consacré au Québec, on pourrait presque croire qu’une thématique australienne est également présente vu le nombre de groupes programmés venant de là-bas ! Dur de décrire son style aux influences multiples. Seule en scène, elle passe d’instrument en instrument tout en s’aidant d’un looper, avec une bonne dose d’énergie. J’ai vraiment eu du mal à accrocher, même s’il est dur de juger en quelques minutes. C’est un peu trop pop, ça manque de relief, ça part un peu dans tous les sens, bref, j’ai bien fait de plutôt assister au concert de Cari Cari.

Tash Sultana aux commandes d’une partie de ses instruments
[photo de Amdo photo]

Il y a une sixième scène au Paléo, l’Escale, toute petite cabane à sucre située comme le Dôme au Village du Monde. Y jouent des artistes programmés au Dôme, pour un deuxième set au format showcase. Et c’est Bodh’aktan qui s’y retrouve entre 21 h 30 et 21 h 50.

Ceux-ci, qui ont renommé l’endroit “le sauna” (il y fait effectivement une température absolument étouffante) ont rameuté un bon nombre de spectateurs ayant apprécié leur prestation un peu plus tôt. Leur concert se transforme en instants de folie, tout le monde sautant et transpirant de plus en plus. Ça se termine sur une improbable reprise de “Jump Around” version punk celtique qui finit d’achever le public. C’est bien simple, en sortant de cette Escale on a carrément l’impression qu’il fait froid dehors ! Bref, un moment vraiment excellent !

Pendant ce temps-là, B77 (electro chill) a pris possession du Détour tandis que Christine and the Queens est sur la Grande scène. Je pensais qu’elle s’était renommée Chris, mais ça n’a apparemment pas été repris dans la communication du Paléo. Pour ma part, je veux bien qu’on lui supprime quatre lettres de plus !

Malgré mon désamour pour ce qu’elle fait, je vais voir ce que ça donne, de loin, n’ayant pas grand-chose d’autre à faire. Niveau mise en scène, éclairage, chorégraphie et pyrotechnie, rien à dire, il y a un travail de qualité. Mais après… Déjà, j’arrive pas à supporter son espèce d’attitude hautaine. Et musicalement, j’aime vraiment pas ça. À la limite, sa reprise de Heroes de Bowie, en version ultra minimaliste, peut passer la rampe. Mais pour le reste, impossible — elle m’énerve…

Visuellement c’est sympa, mais pour les oreilles c’est carrément moins le cas…
[photo de Laurent Reichenbach pour le Paléo]

Au suivant : Aloïse Sauvage et son rap — slam — pop, Charlotte Gainsbourg et ses chansons ou le Québec Redneck Bluegrass Project et son… bluegrass ? Pour le troisième festival d’affilé, je fais une croix sur Aloïse Sauvage (alors que ça semble plutôt bien) et je me dirige vers ceux qu’on va renommer de façon plus pratique QRBP.

Vu qu’ils jouent bien évidemment sur la scène du Dôme, ça me permet de traverser le Village du Monde et d’engloutir au passage un excellent sandwich au saumon grillé. Bref, QRBP : une musique entre bluegrass, folk et celtique, le tout accompagné de paroles festives. Je me disais que ça ne pouvait que me plaire mais, au final, si c’est certes sympathique, ça tourne aussi pas mal en rond au bout d’une heure et quart, malgré une belle ambiance. Légère déception donc.

Encore un groupe de musique festive, mais qui ne rivalise malheureusement pas tout à fait avec les autres présents sur l’affiche
[photo de Laurent Reichenbach pour le Paléo]

Il est 23 h 45, La Fraîcheur (la DJ, pas la température) commence son set au Détour, mais beaucoup de festivaliers vont plutôt voir la tête d’affiche de la journée, Twenty Øne Pilots. Entre la régie et l’énorme tribune, l’accès à la Grande scène est malheureusement toujours un peu compliqué. Je suis assez mal placé au début, avec des écrans géants diffusant en plus des visuels et non pas une retransmission. Heureusement, ça se décante assez vite et je peux m’approcher.

Le “phénomène pop-rock universel”, comme nous le décrit Paléo, commence son show autour d’une voiture enflammée. Ils ne sont que deux sur scène, dont un derrière sa batterie, mais ils arrivent à mettre une belle énergie. Leur musique n’est pas forcément mon registre, mais ce qu’ils font est franchement sympathique. Ils évitent de tomber dans la facilité, même si un petit passage Seven Nation Army m’a fait peur (y’a pas plus putassier que les reprises de Seven Nation Army !).

Batterie, basse et voiture enflammée au programme
[photo de Lionel Flusin pour le Paléo]

Le show est bien présent, avec une batterie délocalisée flottant sur le public pour un morceau, un bassiste grimpant sur une structure montée à quelques mètres de la Grande scène, une battle de batterie grâce à l’écran géant, des sauts par-dessus le piano et quelques lasers pour agrémenter le tout. Ils font même danser les sécus de la fosse avant de les inviter sur scène pour lancer… un mouvement de foule en mode “à gauche/à droite” ! Non, franchement, c’est pas ma came mais c’est un joli spectacle, musicalement honnête, entre tubes du groupe et reprise de Jump Around (entendue donc pour la deuxième fois de la soirée !).

Pas le temps de se reposer, Kompromat est aux Arches de 1 h 15 à 2 h 15. Kompromat, c’est la collaboration entre les très bons Vitalic et Rebeka Warrior, la chanteuse de Sexy Sushi. Résultat, une techno old style avec des paroles en allemand et quelques moments plus énervés. Je les avais déjà vus aux Eurockéennes et à Dour quelques jours auparavant, et c’est avec plaisir que je constate que le show fonctionne de mieux en mieux. C’était bien aux Eurocks, vraiment excellent à Dour et ça l’est à nouveau ici, avec un super son.

Réunion entre deux très bons artistes pour un set sans kompromis
[photo de Laurent Reichenbach pour le Paléo]

Par contre le public est bien pénible… Ça discute, ça hurle, ça lance des circle pits pendant les moments plus calmes, bref, c’est assez énervant. Du coup, je m’approche de la scène et je finis appuyé aux barrières. Sympa, mais ça a assez vite commencé à pousser un peu trop, rendant le concert pas franchement confortable.

Au moins ça permet d’apprécier le spectacle de près, avec le super travail de Rebeka Warrior en frontwoman et les lasers venant de deux barres verticales sur le côté. Très joli, même si moins impressionnant que les précédents shows live de Vitalic. Vu le succès, le duo reviendra faire un rappel (d’un titre déjà joué) pour clore cet excellent concert. Trois festivals, trois performances du même groupe et trois très bons moments, Kompromat est vraiment une des agréables surprises de cette année !

Très sympathique éclairage et effets laser pour accompagner le show
[photo de Laurent Reichenbach pour le Paléo]

En partant, je tombe sur les derniers moments de Bagarre au Club Tent. Vu de loin (à côté des musiciens du QRBP qui, avec leur sac rempli de cannettes de bière, semblent bien fêter !), ça a l’air beaucoup mieux que ce que j’ai aperçu du concert sauvage. Mais bon, pas le temps de trop en voir, la soirée se termine.

Il y a de l’animation dans le public !
[photo de Nicolas Patault pour le Paléo]

Petite tarte flambée pour la route, puis retour à Nyon dans un train bien vide, puis à Lausanne, puis chez moi, par bus. Paléo pousse en effet le détail d’organisation à un niveau relativement incroyable au niveau des transports en commun : en plus d’avoir des trains spéciaux pour le retour de nuit, ils prévoient des bus ralliant la gare de Lausanne aux différents quartiers, histoire d’être déposé quasiment devant chez soi ! Et c’est pas tout puisque, outre Lausanne, plutôt proche, à peu près tous les endroits de Suisse romande semblent desservis (certes, de façon payante pour les plus lointains). Peu de festivals en font autant pour les transports en commun et c’est vraiment génial !

Fin de ce mardi avec deux excellents concerts des Cowboys Fringants et de Kompromat, une superbe découverte avec Bodh’aktan et notamment leur performance survoltée dans le sauna de l’Escale, un “feel good concert” des Pierce Brothers sans oublier un joli show de Twenty Øne Pilots, un moment au final sympathique avec le Québec Redneck Bluegrass Project et la découverte de Cari Cari. Une journée bien remplie et vraiment agréable !

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